[…] Tout petit déjà, J’explorais ma Sologne, je parcourais ses landes, allant à travers bois du matin au soir. J’y ai construit de nombreuses cabanes perchées, le plus haut possible, dans les arbres, pour y dormir sous les étoiles…
À l’adolescence, je rêvais déjà des pays d’en haut, ceux-là même qui dans les romans de Jack London ont nourri mon imaginaire et ma fascination pour les paysages enneigés,. C’est ainsi qu’à dix-sept ans, je suis parti pour mon premier voyage en Laponie, puis ce furent Le Canada, l’Alaska, la Sibérie, la Mongolie, la Chine.. D’est en ouest, d’ouest en est, du sud au Nord, sans calendrier autre que celui des saisons qui m’imposaient leur rythme et dictaient ma route, j’allais au travers des territoires sauvages.. Je n’ai jamais traversé ces paysages autrement qu’avec des moyens de déplacement naturels, respectueux des territoires : chevaux, rennes, canoés, radeau, mais surtout les chiens de traîneaux. Avec eux j’ai partagé bien plus que des milliers de kilomètres.
Cette soif d’aventure, de découverte et de voyages m’a plus tard emmené au-delà des pays froids que je connaissais si bien. Je suis ainsi allé en bien des endroits ou règnent encore le sauvage et le beau : Nouvelle-Zélande, Afrique, Amérique du Sud..

Cette nature, je l’aime passionnément tout autant que j’assiste, aux conséquences des activités humaines, de plus en plus néfastes depuis un petit demi-siècle.
De grand voyageur, somme toute contemplatif à mes débuts, je suis, au fil des années, devenu un fervent et actif défenseur de l’environnement.
Prenant acte de l’impact écologique de mes voyages, je ne veux et ne peux plus voyager en mon âme et conscience autant que je l’ai fait et que je prévoyais de le faire encore car c’est toute ma vie.
Je vais donc m’établir dans ce paradis que j’ai découvert dans les montagnes de Patagonie, non loin de la frontière Chilienne. J’y construis une maison en bois local entièrement autonome. Une source me fournit l’eau, le soleil me donne le peu d’électricité dont j’ai besoin.  Je suis au cœur de ce que j’aime, le sauvage.

C’est ici que je passerai dorénavant une grande partie de ma vie. J’y recevrai quelques personnes désirant arpenter à cheval ou en canoé cette féérique région de forêts aux arbres majestueux, constellées de lacs et de rivières aux eaux translucides, de montagnes enneigées où vivent des cerfs et des pumas que survolent les condors.
Avec les autorités locales nous sommes en train de mettre en place un vaste plan de conservation de ces territoires. Je suis heureux d’y participer en apportant toute la contribution que je dois à cette région qui m’a accueillie et ou j’ai de beaux projets…
C’est un rêve de plus que je réalise et que je partagerais avec ceux qui le souhaite. »

Le Lodge est situé dans le magnifique Parc Lanin avec ses forêts primaires aux arbres centenaires, ses lacs et ses rivières aux eaux cristallines que les truites affectionnent ; non loin de la célébrissime Route 40, qui longe la cordillère des Andes. Après 40 ans de voyages, c’est ici, sur les rives du lac Hermoso, au cœur du parc, que Nicolas Vanier, infatigable voyageur et amoureux de la Patagonie, a décidé de poser ses valises une partie de l’année. Son rêve ?  Partager son amour des grands espaces sauvages et de l’aventure et vous accueillir dans un magnifique écolodge, surplombant le lac Hermoso. Tout ce que la Patagonie offre d’extraordinaire est à portée de main pour un séjour de rêve : pêche, baignade, randonnées à cheval, en canoë, à pied, en vélo… les possibilités sont infinies ! S’y rendre, c’est la découverte assurée d’un monde où la vie s’écoule plus lentement qu’ailleurs, et où la nature règne en maître !