Iditarod

L’Iditarod est la plus grande et la plus célèbre course de traîneaux à chiens et rassemble chaque année sur la ligne de départ les meilleurs attelages du monde.

Le 4 mars 2017, Nicolas et les p’tits chiens ont pris le départ de cette course mythique. Après 1600km de course, Nicolas et les p’tits chiens sont arrivés en pleine forme à Nôme en 36ème position (et 3ème sur le classement des Rookies) !

Découvrez le film « Iditarod, la dernière course de Nicolas Vanier »
diffusé sur France 2 lors des fêtes de Noël !

Pour revivre l'aventure!

Les caractéristiques de la course

  • En Alaska, depuis Anchorage jusqu’à Nôme, 1750 km à parcourir en totale autonomie
  • 100 attelages et 1600 chiens environ participent à cette course
  • 12 check points où Nicolas pourra récupérer du ravitaillement, faire les soins à ses chiens, effectuer les contrôles vétérinaires…
  • 8 à 10 jours seront nécessaires pour que les premiers concurrents passent la ligne d’arrivée.
  • Des concurrents légendaires
  • Des températures extrêmes pouvant atteindre les -55°C, des vents à plus de 100 Km/h
  • Des reliefs divers et variés tout au long du parcours (toundra, banquise, montagnes, crêtes, cols, villages isolés, surface instable des fleuves gelés…)

L’ITINÉRAIRE DE LA COURSE

UN HOMMAGE

La course célèbre un exploit. La fameuse histoire des chiens héros Balto et Togo.

Dans l’hiver 1925, une épidémie de diphtérie frappa la ville de Nôme. Alors que la glace instable et un blizzard persistant empêchaient tout acheminement de sérum par avion ou bateau, plusieurs mushers et leurs chiens se relayèrent alors pour rejoindre Nôme avec le sérum salvateur. Ce trajet de 1750 kilomètres qui traverse tout le pays depuis Anchorage jusqu’à Nôme a donné naissance à la piste sur laquelle s’affrontent aujourd’hui tous les plus grands mushers.
La course est quelque fois nommée «  la course du sérum ».

Les chiens de l’aventure

Burka : La plus intelligente, réclame en permanence des caresses, de l’affection… Douillette et sensible, elle boude dès qu’on la dispute, elle est parfois un peu tête de mule. Elle a l’art de me regarder avec de grands yeux étonnés quand je lui fais comprendre que je ne suis pas content !

Miwook : Aux côtés de Burka…  c’est un chien de tête exceptionnel. Il est de plus en plus fort, menant l’attelage avec un allant et une maturité impressionnante.

Unik : Un chien d’une régularité incroyable. Un champion. Un chien qui mange bien, qui trotte merveilleusement bien, qui est « tout bien ». Donnez m’en 16 comme ça et je gagne l’IDITAROD comme qui rigole !

Dark : Un chien d’une bonne humeur à toute épreuve, toujours partant, trop partant même. Incorrigible, aboyant sans cesse, il ne tient pas en place et cela peut parfois rendre fou. quel bonheur de le voir motiver tout le monde pour qu’on reparte.

Snow : Snow a intégré une meute bien établie avec brio. Si tout les chiens pouvaient être aussi gentils entre eux ce serait génial. Il ne demande qu’à jouer et peu importe le compagnon, il sème une bonne humeur  ! Et pour combler le tout c’est un excellent trotteur qui aime être en tête ! Surement un excellent futur leader :) 

La preparation du musher

Les premières causes d’abandon de la course à connaître : le manque de sommeil, le froid extrême, la solitude, les dangers de la glace, une mauvaise gestion des temps de repos dans les check points, la santé et le moral des chiens.
Le musher doit avoir une parfaite connaissance des chiens et de leurs besoins. La relation avec les chiens est le seul remède contre la solitude, comme le dit Nicolas « il n’est jamais seul »!
Egalement, une connaissance parfaite des phénomènes du Grand nord est indispensable pour affronter les glaces instables, les blizzards et s’en protéger.
Le musher ne peut pas se préparer au manque de sommeil : seules l’adrénaline et la motivation de l’instant l’aideront dans cette épreuve.
Toutefois le musher doit connaître son cycle de sommeil et bien gérer ses temps de repos qui seront rares.
Un très bon équipement pour affronter le froid : Nicolas sait parfaitement quoi utiliser pour les diverses températures : de -20° à -60°. Il faut superposer les couches de vêtements car ce sont des barrières qui emprisonnent la chaleur corporelle. L’air chaud captif est le meilleur isolant contre le froid extérieur, il ne faut donc pas être engoncé dans ses vêtements, ni serré dans ses chaussures pour permettre la circulation de l’air. Mixer nouvelles matières légères et fourrures (les gants notamment !) est un bon compromis. Pour dormir, un sac de couchage technique permet de se reposer même si le froid interrompt fréquemment le sommeil.

LA PREPARATION DES P’TITS CHIENS

Sept ans d’entraînement pour amener progressivement les chiens au plus haut niveau. La préparation physique et le suivi médical des chiens ont été? effectués en collaboration avec Dominique Grandjean, le spécialiste mondial du chien de sport.

L’Odyssée Sauvage, un entraînement incomparable : 3 mois et 6000km d’entraînement face à toutes les difficultés du Grand Nord. Une expérience qui vient différencier les chiens de Nicolas des autres attelages.

La composition d’une équipe : les chiens sont une véritable équipe qui se gère en fonction des personnalités et capacités de chacun. C’est comme une équipe de footballeurs. Il faut observer, entraîner, tester en individuel et en binômes, puis sélectionner les avants-centres, les ailiers, les arrières. Nicolas connaît tous ses joueurs jusqu’au bout des griffes et place sur la ligne de départ la meilleure équipe possible : celle qui l’emmènera jusqu’à l’arrivée !

QUELQUES RÈGLES ET ANECDOTES…

Les mushers doivent avoir accomplit la Yukon Quest pour pouvoir participer à l’Iditarod.

Les mushers transportent jusqu’à 150 kg d’équipements et de provisions pour eux et leurs chiens. Ils voyagent en totale autonomie d’un checkpoint à un autre.

Les traîneaux ne doivent pas être changés, sous peine d’encourir une pénalité.

Chaque musher prend le départ avec un attelage de 16 chiens qu’il peut « dropper » (mais non remplacer) dans les check points en cas de problème. Le musher est disqualifié s’il a moins de 5 chiens.

Les mushers n’ont droit à aucune aide extérieure et traversent des «  No Man’s land »

Deux arrêts obligatoires, l’un de 24 heures et le second de 8 heures, dans n’importe quel checkpoint. Certains mushers ont gagné ou perdu la course sur ces choix d’étapes car mal géré, ce repos de 24 h s’avérera peu efficace. En revanche, si les chiens se reposent bien, sont bien soignés, mangent bien, en un mot, récupèrent bien et, surtout, au bon moment, c’est un avantage certain.

Il n’y a que dans un seul sport au monde ou l’on peut voir ce genre de règlement 

Si un animal type gibier, caribou, élan, buffalo est tué pour légitime défense, le musher doit vider l’animal et rapporter l’incident aux officiels de la course au check point suivant. L’équipe de soutien peut apporter son aide pour vider l’animal. Tout autre animal tué n’aura pas besoin d’être vidé mais l’incident doit être rapporté aux officiels de la course.

UN GRAND MERCI A NOS PARTENAIRES

Derichebourg
dont l’ambition est de servir les Hommes tout en protégeant leur environnement est fier d’avoir Nicolas Vanier pour ambassadeur !

Royal Canin,
entreprise pionnière dans le domaine de la nutrition-santé des animaux domestique, reconnait en Nicolas Vanier la passion commune pour les chiens et la soif des aventures humaines.

Avec Grand Nord Grand Large
nous partageons le même respect des territoires et des hommes qui vivent dans les régions polaires mais aussi la même envie de transmettre notre passion.

Nous remercions également dans cette aventure